Un petit village percheron authentique et dynamique, blotti au milieu de ses collines verdoyantes.
Coudray-au-Perche
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Mise à jour : 10/01/2017 - Auteur : christine

"Le 3 août 1914, l'Allemagne déclare la guerre à la France. Dès le 4, les premiers Coudréens sont mobilisés. La plupart des hommes de 20 à 46 ans seront mobilisés dans les jours qui suivent. Et les premiers morts pour la France ne tarderont pas. Le premier est Henri GIRARD, 21 ans, tué le 26 août à Joppécourt en Meurthe et Moselle. Il repose à la nécropole nationale de Pierrepont (54). Le deuxième est Albert GIRARD (son frère), porté disparu le 11 septembre à Vaux-Marie dans la Meuse, il avait 27 ans, une femme et trois enfants. Il a une sépulture à la nécropole nationale de Douaumont. Un troisième frère GIRARD, Léon, décédera le 22 mars 1915, d'une méningite bacillaire à 20 ans. Ces trois frères GIRARD étaient nés à la Draguinière, de Jean GIRARD et Stéphanie LEPROUST.

Un troisième coudréen meurt en 1914, le 8 octobre à la Boissière dans la Meuse. Il s'agit d'Adolphe GILLOT, né aux Grandes Faries, fils d'Alcide GILLOT et Augustine CHALLIER, il avait 24 ans. Racontons brièvement son histoire en lisant le carnet de route qu'il aurait pu écrire :

Le 4 août, je prends le train à la gare de Coudray pour rejoindre Dreux. Dès le 7, je reprends le train pour rejoindre la gare de Dugny dans la Meuse. Nous faisons ensuite 25 kms à pied sous une chaleur écrasante et un lourd barda sur le dos pour arriver le 8 août à Samogneux. Jusqu'au 20, je reste dans le secteur sans engagement de combat. Le 21 août à 6h du matin, je pars avec tout le régiment vers la frontière belge. Le lendemain, les combats sont violents et c'est mon bataillon qui subit le plus de pertes : seuls 229 hommes sur 1000 sont encore aptes au combat. Les jours suivants se passeront sous le feu de l'ennemi. Le 31, un rude combat fait de nombreuses victimes mais l'ennemi est stoppé !

Le 3 septembre, nous embarquons en train pour aller défendre Paris menacé. Pendant le trajet, une collision entre deux trains retarde le mouvement et nous n'arriverons à Pantin que le 7 septembre. Le soir même, ordre est donné de se déplacer à Rosny-sous-Bois pour reprendre le train et se déplacer vers la marne. Une nouvelle bataille s'engage au nord de Meaux et les jours suivants, nous poursuivons l'ennemi jusqu'au nord de Compiègne.

Jusqu'au 23, nous bataillons autour de Roye (80). Le 24, nous prenons les pelles pour établir le premier système de tranchées. Les derniers jours de septembre, nous bataillons fermes de tranchées en tranchées.


Ici, s'arrête le récit d'Adolphe GILLOT. Il meurt le 8 octobre ; nous pouvons voir sa tombe (n°663) à la nécropole de Montdidier (80)."


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