La guerre continue en 1915. Mais après la guerre de mouvement de 1914, c'est la guerre des tranchées qui marque 1915, avec les traversées meurtrières du « no man's land » séparant les adversaires. Au cours de ces attaques Henri BOURLIER trouve la mort le 11 mai à Neuville saint Vaast dans le Pas-de-Calais ; il avait à peine 24 ans, il était le fils de Victor Bourlier, bourrelier à Coudray, et de Berthe Boulay.
Une offensive Franco-britannique est déclanchée en Champagne début 1915 ; au cours de cette bataille Camille Amédée DESTOUCHES, 25 ans meurt des suites de ses blessures à Perthes dans la Marne. Il était le fils de Clément Destouches, tailleur à Coudray et de Marie-Louise Furcy, couturière ; il s'était marié le 2 juin 1914 à Nogent avec Marguerite Dorizon.
Une autre offensive en Champagne est lancée le 25 septembre 1915 ; dès ce premier jour, Louis YVON, 27 ans, ouvrier agricole, est tué par l'ennemi à Aubérive-sur-Suippe dans la Marne. Il était le fils de Louis Yvon, journalier à la Largerie et de Berthe Boulay. Deux jours plus tard, le 27 septembre, dans la tranchée de Lubeck (Marne) est tué Jean STOCK, 22 ans, parisien de naissance mais domicilié à Coudray à la déclaration de guerre.
Deux autres soldats de Coudray perdront la vie en 1915 :
Léon GIRARD, 20 ans, né à la Draguinière, frère des deux Girard tués en 1914, fils de Jean Girard, Cultivateur, et de Stéphanie Leproust. Il meurt à l'hôpital d'Orléans, le 22 mars d'une méningite bacillaire.
Et Joseph Aubry, 30 ans, né à Saumeray de parents meuniers, marié en 1900 à St-Denis-Les-Ponts. Il décède de maladie aggravée le 12 juin à l'hôpital de Versailles.
Malgré tous ces sacrifices, la guerre ne s'arrête pas fin 1915 et l'année suivante aura son lot de « mort pour la France ».
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